Le deuil…

Publié le 24 novembre 2012 par Paul Langevin

Lorsqu’une une personne aimée décède, toute notre routine de vie se désintègre, se fracasse et la terre s’immobilise… paralyse. Le deuil, habillé de son cortège funèbre prend le control… s’impose dans notre vie et tout devient noir… plus rien ne va. Logique car, notre « serviteur » (l’intelligence émotionnelle – l’instinct – piloter par l’intellect (l’égo)) n’a plus ses références connues. Pour lui, la réponse devient l’absence… le vide… le néant… d’où le sentiment d’être tombé dans l’irréel. C’est comme si nous étions projeté dans un mauvais rêve.

Même si la révolte ou l’apathie camouffle, emprisonne la réalité, nous devons prendre le temps de vivre cette grande souffrance… indissociable d’un tel moment. L’objectif est de permettre à l’anesthésie neuronale de se dissiper. En effet, quand notre système n’a plus ses références, il s’éparpille, c’est l’anarchie… d’où l’obligation d’être instinctivement protégé. Pour ce faire, l’instinct de vie (Éros) déclenche la dopamine provoquant une forme d’anesthésie et ce, pour éviter des conséquences neuronales plus graves.

En effet, quand une surcharge émotionnelle… énergétique s’actualise et ne peut se dégrader… tout peut se produire… de la folie à une maladie sérieuse. En conséquence, l’anesthésie doit se dégrader progressivement. Trop vite peut produire des séquelles importantes. Trop mollement… trop lentement, le deuil devient de l’incompréhension, de l’incapacité à fonctionner et se prolonge indéfiniment.

La durée d’un deuil est d’environ deux ans. Cela ne veut pas dire qu’on oublie, on l’apprivoise, on apprend à vivre avec. En effet, la dégradation progressive de l’anesthésie permet de défricher une nouvelle façon de fonctionner. Le souvenir de l’autre devient… se transforme… en douce mélancolie. Car nous savons, ressentons ce pouvoir d’être en mesure de le gérer et non de le subir. De toute façon, le pouvoir de revenir avant que tout ça se produise… n’existe pas… il faut partir d’ici et maintenant.

Tout change! Irrémédiablement le temps passe. Et paradoxalement, nous ne voulons pas changer. Notre vie est peuplée de deuils que nous refusons d’assumer. Ensuite, impression réaliste de subir le mouvement de la vie. Pourtant celui-ci est à notre service mais ne peut comprendre la constance… la ténacité de nos doubles messages. Je veux intellectuellement quelque chose tout en croyant émotivement que quoi que je fasse ça ne marchera pas. Ce pourquoi, il ne peut actualiser qu’un contenu ambivalent.

D’où l’importance de comprendre que : Un deuil bien assumé doit nous démontrer… confirmer que la vie est précieuse. Également, la personne aimée qui nous a quittée demeure vivante dans notre mémoire et au moindre rappelle revient nous accompagner… voir escorter dans notre cheminement. Enfin, le moment qui passe ne reviendra plus. Goûter le moment présent… permet de déguster la vie… tout simplement.

Fernando Simard

Psychologue & Gestionnaire

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Publié le 7 avril 2012 par Paul Langevin

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